Le 20 septembre, l’Hérault est devenu le premier département à signer une convention de partenariat de trois ans avec Rezo Pouce. Si les communautés de communes constituent toujours des acteurs essentiels pour la mise en place du Rezo, le département, positionné comme facilitateur, donne une nouvelle envergure au dispositif.

 

Le déploiement du dispositif à une échelle globale

Fort des adhésions de Sète agglopôle méditerranée en 2018 et de la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup en 2016, le conseil départemental de l’Hérault a décidé d’impulser le déploiement de Rezo Pouce à la grande échelle.

Apportant un soutien financier aux frais d’entrée et un appui technique, le département cherche à intéresser le plus grand nombre d’intercommunalités afin de proposer un fort maillage d’arrêts aux citoyen.ne.s.

Rezo Pouce, de son côté, se penche déjà sur la question et cherche à proposer des solutions « sur mesure » aux territoires.

 

Rezo Pouce, une SCIC diversifiée pour le plus grand intérêt

Née en 2015 pour compléter l’action de l’association Covoiturons sur le Pouce[1] , la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Rezo Pouce rassemble différentes structures autour des enjeux de la mobilité rurale et péri-urbaine.

Collectivités, sociétés privées (opérateurs de transports notamment), associations, fondations, utilisateurs et utilisatrices et salarié.e.s en assurent la gouvernance. Cette souplesse de partenariat et cette multiplicité d’acteurs traduisent un engagement pour le bien commun et garantissent une richesse dans les réflexions et les modes d’action.

Avec cette convention entre un département et Rezo Pouce, la SCIC franchit une nouvelle étape, dans la lignée de son développement.

 

On en parle ailleurs : https://www.herault-tribune.com/articles/171627/mobilite-le-departement-setrsquo%3Bengage-pour-developper-letrsquo%3Bautostop-gratuit-etlaquo%3B-rezo-pouce-etraquo%3B/

 

[1]  L’association Covoiturons sur le Pouce développe l’autostop dans le Tarn et Garonne et la Haute-Garonne depuis 2010. Aujourd’hui, pas moins de 81 communes composent le terreau de ce laboratoire d’expérimentation.