🎉 Avec le registre de preuve de covoiturage, terminé l’autosolisme ! Pour les acteur·rices de la mobilité, cet outil est un moyen de promouvoir le court-voiturage sur leur territoire.

Le registre encourage le partage des trajets et donne un coup de pouce aux déplacements locaux

Lancé en 2018, ce tiers de confiance atteste des trajets covoiturés sur un territoire. L’idée du registre est à la fois d’encourager le covoiturage, à la fois d’attester de la réalisation du trajet.

Ainsi, les Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM) employeurs peuvent encourager leurs habitant·es/ salarié·es à s’approprier le covoiturage en proposant des récompenses aux covoitureur·ses. Quelques exemples :

  • 👛 Des incitations financières ;
  • 🚘 Des places de parking gratuites ;
  • 🏊‍♀️ Des entrées à la piscine ;
  • Etc.

D’autre part, les opérateurs de covoiturage comme nous (Rezo Pouce) se sont appropriés cet outil. Grâce à notre application, labellisée Registre de Preuve de Covoiturage, nous remontons au registre les trajets réalisés via notre plateforme. L’AOM qui souhaite valoriser le covoiturage n’a alors qu’à se connecter au registre pour gratifier les covoitureur·ses.

Par chacune de ces actions, le paysage des transports est redéfini. Le covoiturage sur la courte-distance est facilité et encourage la fin de l’autosolisme. Le tout en faveur d’un désengorgement des villes et de la création d’interactions sociales. Le registre de preuve de covoiturage s’inscrit dans une problématique d’intérêt publique !

Un kilomètre covoituré évite l’émission de 195g d’équivalent CO2 (ADEME, 2016)

Comment le registre atteste-t-il des trajets covoiturés ?

Pour remonter un trajet au Registre de Preuve de Covoiturage, les covoitureur·ses acceptent que certaines données soient transmises : numéro de téléphone, adresses de départ et d’arrivée, horodatage. Pour plus de lisibilité, chacun·e doit autoriser cette transmission (voir nos Conditions Générale d’Utilisation disponibles sur notre application – nous les espérons lisibles). Evidemment, chacun·e peut covoiturer sans transmettre ces données. Le Registre de Preuve a prévu plusieurs « niveaux de confiance ».

La mise en place du registre implique :

  • Une plateforme 👉 afin de faire converger les trajets des futur·es covoitureur·ses ;
  • Un label 👉 les AOM vérifient les différentes classes en fonction des méthodes de vérification élaborées par l’opérateur ;
  • Un accompagnement 👉 pour faciliter l’ingénierie financière, opérationnelle et juridique.

Les opérateurs de covoiturage et les collectivités coopèrent.  L’objectif est de créer de vraies communautés locales et solidaires de passager·ères et/ou conducteur·rices. Qu’ils·elles aient choisi de réduire l’utilisation de leur voiture ou d’en remplir les sièges vides.

Pour plus d’informations 👉 https://beta.gouv.fr/startups/preuve-de-covoiturage.html